Semis de maïs Précoce, tardif, pour Arvalis la précocité ne fait pas défaut
Arvalis recommande la mise en place de semis précoces pour la culture du maïs. Objectifs : augmenter les rendements, et pourquoi pas diminuer les coûts de séchage en récoltant plus tôt. Inconvénients : l’exposition aux ravageurs souterrains et un désherbage plus difficile. Arrêt sur les arguments et recommandations de Jean-Paul Renoux, responsable maïs France chez Arvalis.
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« La solution (ndlr : concernant l’augmentation des rendements) pour le maïs, c’est le semis précoce » soutient Jean-Paul Renoux. « Les rendements sont toujours supérieurs avec des semis précoces. »
« Si on doit aller jusqu’en février, on ira »
Pour la campagne 2009, Arvalis « encourage des semis précoces », dans la mesure où l’agriculteur juge que toutes les conditions agronomiques et climatiques sont réunies. « Nous ne donnons pas de date » explique le responsable maïs France d’Arvalis. « Depuis quinze ans on avance d’un jour par an » dit-il. « Si on doit aller jusqu’en février, on ira ».
« Les rendements sont toujours supérieurs avec des semis précoces. » (© Terre-net Média) |
Le risque de gelées n’affecte pas plus les variétés précoces, rappelle Jean-Paul Renoux. Ce risque intervient à la phase de transition florale. Au moment où le bourgeon terminal a quitté la protection du sol, au stade 9/10 feuilles. C’est en mai que les gelées peuvent causer des dégâts sur la culture, insiste-t-il. Au stade 6/8 feuilles s'il gèle, cela n’altère pas la capacité de production de la plante. Elle perd des feuilles, certes mais elle en reproduit après.
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